• Cheminement du désir

    L'épouse se souvient Il y eut dans le bar

    des alcools échangés comme fortes promesses 

    et tel sourire offert ambroisie et nectar 

    avec à fleur de peau ébauches de caresses 

     

     

    Il y eut des soupirs alors que des secrets 

    affleuraient effleuraient un début de vertige 

    érotique Il y eut soudainement ancrés 

    des songes révélant un ciel qui ne transige 

     

    Il y eut ce fantasme aussi doux que cruel 

    où la beauté n'est rien que parfums et lumières 

    sur un corps flagellé par l'ombre d'Azraël 

    Il y eut des sanglots entre azur et poussières 

     

    Il y eut un baiser le premier celui-là 

    qui résume un plaisir que la chair ne peut feindre 

    Il y eut un soleil dont la lune brûla 

    cette langue par jeu léchée pour tout enfreindre 

     

    Il y eut des regards très noirs pailletés d'or 

    défiant mille pudeurs Il y eut la chimie 

    l'alchimie des pulsions et l'hôtel pour décor 

    ces bouches qui œuvraient au mourir de l'amie 

                                   ***** 


    Tags Tags : , , , , , , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    1
    L__ ALB__ATROCE
    Samedi 20 Juin 2015 à 00:08

    Ce poème est tellement bien écrit que je l'ai relu , du beau travail assurément .


     


    Amitiés Albatrociennes


     


     


     


     


     

    2
    Samedi 20 Juin 2015 à 15:20

    Merci - et pour cette relecture et pour ce commentaire flatteur...

    Cordialement.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :