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Cheminement du désir
L'épouse se souvient Il y eut dans le bar
des alcools échangés comme fortes promesses
et tel sourire offert ambroisie et nectar
avec à fleur de peau ébauches de caresses
Il y eut des soupirs alors que des secrets
affleuraient effleuraient un début de vertige
érotique Il y eut soudainement ancrés
des songes révélant un ciel qui ne transige
Il y eut ce fantasme aussi doux que cruel
où la beauté n'est rien que parfums et lumières
sur un corps flagellé par l'ombre d'Azraël
Il y eut des sanglots entre azur et poussières
Il y eut un baiser le premier celui-là
qui résume un plaisir que la chair ne peut feindre
Il y eut un soleil dont la lune brûla
cette langue par jeu léchée pour tout enfreindre
Il y eut des regards très noirs pailletés d'or
défiant mille pudeurs Il y eut la chimie
l'alchimie des pulsions et l'hôtel pour décor
ces bouches qui œuvraient au mourir de l'amie
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Tags : épouse, sourire, peau, caresses, vertige, ciel, beauté, corps, sanglots, baiser, plaisir, soleil, lune, enfreindre, regards, mourir
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Commentaires
Ce poème est tellement bien écrit que je l'ai relu , du beau travail assurément .
Amitiés Albatrociennes